Signaux d’alerte précoce de l’extrémisme violent

Le projet USAID Résilience pour la Paix (R4P) a entrepris dans le nord de la Côte d'Ivoire une étude afin de mieux comprendre les points de vue sur l'extrémisme violent et les stratégies de résilience dans les régions frontalières.

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Ce résumé d'étude est rendu possible grâce au soutien généreux du peuple américain par le biais de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Le projet USAID Résilience pour la Paix (R4P) a entrepris dans le nord de la Côte d’Ivoire une étude afin de mieux comprendre les points de vue sur l’extrémisme violent et les stratégies de résilience dans les régions frontalières. L’enquête a exploré les points de vue sur les conditions socio-économiques et la gouvernance, la situation sécuritaire et la prestation de services, ainsi que les atouts de la résilience. En outre, l’exercice comprenait une série de questions visant à saisir les signaux d’alerte précoce (S AP), qui sont utilisés comme une mesure pour évaluer le potentiel de déclenchement de la violence et des conflits. Si la Côte d’Ivoire n’a pas connu le même niveau d’activité extrémiste violente que ses voisins, le Burkina Faso ou le Mali, le pays est néanmoins vulnérable, en particulier la région du nord. Le Bounkani (Nassian, Doropo, Téhini), le Tchologo (Diawala, Ouangolodougou, Larelaba), le Poro (M’Bengué) et le Bagoué ( T engrela), situés le long des frontières communes de la Côte d’Ivoire avec le Mali et le Burkina Faso, ne sont pas seulement géographiquement proches des troubles mais ces régions sont économiquement marginalisées, confrontées à de grandes disparités de revenus et à une offre de services gouvernementaux limitée.

Les signaux d’alerte précoce sont essentiels pour évaluer les conditions politiques, économiques et sociales qui contribuent à la vulnérabilité aux conflits, à la violence extrémiste et à d’autres formes d’instabilité. Les signaux d’alerte précoce permettent de développer des stratégies de résilience qui peuvent aider les communautés à s’adapter, à atténuer ou à prévenir les conflits et la violence. Ils sont explorés en Côte d’Ivoire, dans le but de suivre les indicateurs de signaux dans le temps.

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